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Voilà ! Cela fait un mois maintenant que nous sommes confinés pour faire face à la progression filante du coronavirus. Et toujours dans l’incertitude de la date de la reprise…

La situation est différente pour chacun de nous.

Si je vis seul(e) ou en famille, en appartement ou en maison, en ville ou à la campagne, en garde d’enfants et/ou télétravail ou au travail, à risque ou non, selon mon âge, je le vis de façon différente.

confinement

Néanmoins, chacun est amené, avec cette période particulière, à réfléchir sur son mode de vie, les choix politiques de son pays ; à s’intéresser à ce qui se passe dans d’autres pays.

Même les spécialistes sont surpris par ce nouveau virus et ont des théories contradictoires qui nous perdent.

Une chose est sûre :  nous sommes tous, à échelle planétaire, concernés.

Cela confère une notion de rassemblement : nous faisons tous partie de l’espèce humaine mise en danger par ce virus. Et cela fait partie de nos besoins fondamentaux que de nous sentir appartenir à un groupe.

tous ensemble, appartenance

Cela développe aussi bien les comportements opportunistes et malveillants, que les initiatives d’échanges de savoir, de créativité, de solidarité. Cela aussi fait partie de l’espèce humaine.

Alors moi, de mon côté, comment puis-je vivre au mieux cette période ?

1.Cela fait un mois que je vis au rythme des nouvelles des avancées des médecins et chercheurs. Un mois que je dois m’ adapter au quotidien à cette situation qui n’est pas la situation normale, habituelle.

Après un temps de sidération ou de questionnements intenses, je me suis s organisé(e), j’ai trouvé un certain rythme de vie pour séquencer ma journée.

Nous avons besoin de repères journaliers : horaires de lever; rituels du matin; horaires de préparation des repas; des repas eux-mêmes; de devoirs avec les enfants peut-être; un peu de sport ou d’activité physique pour entretenir mon corps ralenti, contenu; occupations manuelles ou intellectuelles vers quoi je suis porté(e)s habituellement( jardinage, nettoyage et rangement, bricolage, lecture, peinture….) ou à découvrir ( youtube et réseaux sociaux regorgent de démos, de visites virtuelles), travail ou tele travail…

Je découvre un rythme de journée différent de mes habitudes ; qui m’est imposé.

Je l’accepte et trouve de nouvelles opportunités; ou j’entre en lutte, résiste.

 Là réside mon choix, ma marge de manoeuvre.

2. Si, déjà, je vais bien et ma famille, mes amis aussi, alors je m’estime heureux(se) ; et je prends toutes les précautions recommandées pour me préserver : ne sortir que pour les nécessités, respecter les distances de sécurité, se laver les mains au savon.

Si des proches, des amis sont touchés, plus ou moins lourdement, coronavirus ou autre pathologie car elles ne cessent pas pour autant, je  me sens triste pour eux, impuissant(e) à leur apporter de la chaleur, du réconfort. Je leur apporte mon soutien comme je le peux, par mail, par téléphone, en les aidant pour les courses si c’est possible; en respectant les distances et précautions élémentaires.  Je m’appuie sur ma foi, quelle qu’elle soit, pour leur envoyer mes pensées positives de guérison.

je t'envoie de l'amour

Si moi-même, je suis touchée, à l’hôpital ou à la maison, je fais tout mon possible pour préserver mon énergie physique et mentale; garder une part active à ma santé dans la mesure du possible.

3. Pour mieux supporter le stress de l’incertitude ( combien de temps cela va-t-il durer; va-t-on en arriver à bout ; comment va se passer l’après….),

je m’attache à vivre au présent, instant par instant.

Présent(e) à moi-même , dans chacun de mes gestes et uniquement cela ; je ne laisse pas le mental partir au galop dans ma tête.

Lorsque je fais la cuisine, je me concentre sur les gestes, je sens les odeurs.

Si je suis assis devant mon ordinateur, je fais des pauses, sens les points d’appui sur la chaise, le contact des touches…

être dans l'instant présent

4. Dans cette situation particulière, encore plus que d’habitude, je me tourne vers ce qui m’apporte  du plaisir, de la joie.

Je vais chercher mon positif

Je sais ce qui m’apporte du calme, du plaisir, de la joie.

JOIES dans ma JOURNEE

Peut-être ce temps de répit est-il une aubaine pour moi; je prends le temps de respirer; plus besoin de courir ! Je peux rattraper les affaires en retard par exemple. Ou juste profiter de me poser….

J’ai du temps pour faire ce que j’aime ou découvrir de nouvelles occupations.

Si je ne peux pas faire une balade dans la nature, je l’imagine; je regarde mes albums photos. J’écoute les oiseaux de mon quartier, les floraisons. Dans le jardin en bas de mon immeuble, il y a un superbe cerisier qui nous offre ses fleurs blanches tournées vers le ciel.

Si je ne peux pas aller courir mes 30 bornes comme j’en ai l’habitude, je saute à la corde, ou prends un cours sur internet de gym, de yoga, de danse…Ca fait du bien !

Si je ne peux pas aller boire un pot avec les amis, j’organise un apero-zoom !

Je découvre ma créativité

inventer, créer

5. Aider les autres, nous aide à supporter mieux nos frustrations, nos colères.

Comment est-ce que je peux, avec mes ressources, apporter du soutien à ceux que je sens en difficulté et qui me touchent ?

Demander, par téléphone,  à ma voisine âgée si je peux lui apporter quelque chose dont elle manque lorsque je fais mes courses.

Appeler des amis que je sais en difficulté; ou juste pour garder le contact. Laisser un mot gentil dans la boîte de mes voisins…

Participer au rdv sur les balcons et innover : faire du bruit, un cours de gym, un concours de poème, souhaiter son anniversaire à une gamine qui ne le fêtera pas avec ses copines, ses cousines, ses grand-parents, jouer de la musique( pas trop longtemps quand même 😉 )….

Coudre des masques en tissu et les faire passer.

Aller chez les commerçants ouverts du quartier  pour les soutenir.

Passer en visio pour communiquer sur mes sujets préférés et partager mes connaissances.

Réfléchir en groupe, par mails ou visio, au sens de ce qui arrive ; aux leçons à en tirer…

J’utilise mes ressources et ma créativité pour apporter du soutien

et ça me fait du bien

6. Mes émotions sont fluctuantes dans la journée. Tantôt en joie, tantôt en colère, tantôt en tristesse, suivant les nouvelles que je reçois.

Je stoppe l’afflux constant des informations journalistiques. Contradictoires et pas forcément constructives, j’écoute juste les directives nationales à respecter. Une fois par jour suffit à apprendre ce qui est important.

J’accepte mes émotions. Elles ont toutes un message à me transmettre. Et c’est normal. Là, nous y sommes peut-être plus à l’écoute ou à les subir; suivant notre regard.

Lorsque je suis triste, je me le dis : « tiens, je me sens triste; cela,- x ou y -, me peine »; et puis cela passe. Si je suis en colère, je me le dis et je vais taper dans un coussin ou faire du rangement, du nettoyage; et ma colère passe. Si je suis touchée, je reconnais mon état et fais appel à ma bienveillance pour me consoler; et cela passe.

Les émotions sont comme les vagues : elles viennent et repartent.

A moi de les reconnaître, de les vivre , et de les laisser partir.

j'accepte mes émotions

7. Avec ce temps libre, je peux aussi me projeter sur l’après.

Nous allons à un moment, en finir avec cette situation. Les virus habituellement ont un temps de vie et disparaissent.

Comment je vois l’après-confinement ? Qu’est-ce que je peux préparer ?

Qu’est-ce que je peux améliorer ou innover ?

Qu’est-ce que cette période particulière m’aura apporté ?

prépare l'avenir avec confianceJe prépare et je me projette en positif à l’après-confinement.

Voici les réflexions que je vous partage en espérant qu’elles vous apportent de l’aide, comme elles le font pour moi.

8. Je vous propose quelques exercices simples de sophrologie :

En audio : montez le son si vous ne l’entendez pas bien 😉

  1. Une respiration pour être présent à vous-même, à l’instant présent.
  2. Une relaxation pour détendre votre corps, inspiré du training autogène du Dr Schultz. Elle peut vous paraître étrange, mais essayez !
  3. Une visualisation : balade en nature par une radieuse journée de printemps

Prenez le temps de vous installer confortablement, assis(e) ou allongé(e).

Prenez conscience des points de contact de votre corps avec le support.

Prenez conscience du lieu où vous vous trouvez, des bruits ambiants, de la température que vous ressentez sur votre peau. Et , tranquillement, fermez les yeux, mettez-vous à l’écoute de votre respiration naturelle; votre poitrine se soulevant et s’abaissant à un rythme régulier; votre concentration sur ce rythme tranquille, sur ce va-et-vient.

Puis, vous allez à la prochaine inspiration, garder vos poumons pleins, tant que c’est agréable pour vous; vos poumons pleins d’oxygène qui va aller apporter l’énergie à chacune de vos cellules, dans tout votre organisme; puis vider à l’expiration , doucement, par la bouche , comme si vous souffliez dans une paille, longuement,tranquillement,  jusqu’à vider tout l’air ; en sentant le ventre se comprimer comme s’il voulait se rapprocher et toucher la colonne vertébrale derrière ; souffler tranquillement, jusqu’à ce que vous ressentiez l’envie de reprendre de l’air. Votre corps expulse le gaz carbonique et fait de la place pour l’air propre, l’oxygène de l’air. Et reprenez, tant que c’est agréable pour vous, ce flux et ce reflux; une pause à l’inspiration poumons pleins d’oxygène ( si cela vous fait tourner la tête, diminuez les volumes ou cessez tout simplement) ; l’oxygène distribué à chacune de vos cellules, dans tout votre corps,apportant l’énergie ; puis videz tranquillement, longuement vos poumons en allant au bout de votre expiration; jusqu’à l’envie de reprendre de l’air. Continuer quelques instants tant que cela vous est agréable ; puis cessez et revenez à votre respiration naturelle.

Vous avez effectué comme un nettoyage en amenant l’oxygène profondément, à chacune de vos cellules. Vous êtes présent à vous-même ; là, à cet instant.

Prenez un temps pour pause, pour vous mettre à l’écoute de ce qui se passe dans votre corps, votre tête, votre coeur; accueillez les sensations….

2. Puis, je vous propose un exercice inspiré du training autogène du Dr Schultz, psychiatre allemand du XX° siècle.

Il s’agit de se répéter plusieurs fois sans chercher à vouloir les atteindre à tout prix des phrases que le corps va intégrer; des suggestions.

  • Tranquillement , confortablement installé(e), yeux fermés, répétez mentalement, sans forcer  » je suis tout-à-fait calme « ; plusieurs fois…
  • puis dirigez votre attention vers vos bras et répétez mentalement « mes deux bras sont complètement relâchés », tranquillement
  • ensuite, sentez vos deux jambes et répétez mentalement  » mes deux jambes sont relâchées » ; plusieurs fois; sans attente de résultat
  • puis, dirigez votre attention vers vos deux bras et vos deux jambes et répétez mentalement, sans forcer  » mes bras et mes jambes sont agréablement relâchés », plusieurs fois
  • ensuite, portez votre attention vers votre ventre ; répétez mentalement plusieurs fois tranquillement  » mon ventre est souple et relâché »
  • puis, votre attention sur l’ensemble de votre corps  » tout mon corps est agréablement relâché », plusieurs fois
  • et vers votre respiration, répétez tranquillement  » ma respiration est calme et tranquille « 
  • puis  » l’énergie circule librement dans tout mon corps »; plusieurs fois
  • et finissez par  » je me sens parfaitement bien, complètement immunisé contre le stress négatif »; plusieurs fois…
  • restez tranquillement dans cet état de calme, de détente, de bien-être (avant d’ouvrir les yeux et de vous étirer agréablement si vous ne faites que celui-ci)

3. Puis je vous propose une balade en nature :

laissez venir à votre esprit un paysage connu ou imaginaire ; un paysage par une radieuse journée de printemps….

Regardez tout autour de vous ce que vous percevez : les formes, les couleurs, les mouvements … Tout dans ce paysage est gai et coloré : les légers nuages, les oiseaux dans le ciel, les fleurs, les arbres….observez la vie qui s’éveille en ce matin de printemps….

Ecoutez les bruits, les sons tout autour de vous ; peut-être les oiseaux, la brise légère dans les arbres…..

Sentez les odeurs, les parfums qui vous parviennent …..

Ressentez sur votre peau les rayons du soleil du matin qui vous réchauffent agréablement; ou une légère brise fraiche sur votre visage…

Sentez vos pieds se poser sur le sol, solide lorsque vous marchez ; votre corps bouge agréablement, le cou dégagé, les bras libres

Vous respirez l’air pur de cet espace naturel; vous vous laissez porter par un agréable sentiment d’appartenance à ce monde libre, propre, et paisible.

Peut-être apercevez-vous des animaux qui vaquent à leurs occupations, sans s’occuper de ce qui se passe autour, libres….

Ressentez le calme, la paix de cet endroit ; la liberté de vos mouvements.

Tout est paisible, reposant.

Prenez le temps qu’il vous faut pour apprécier la balade, ou vous asseoir dans un endroit tranquille et profiter de ce paysage….

Emplissez-vous de la beauté, du calme de cet endroit…..

Puis, lorsque c’est suffisant pour vous ; préparez-vous à revenir à l’ici et maintenant, dans la pièce où vous vous trouvez. Commencez à bouger les extrémités, les mains, les pieds , les muscles du visage….étirez doucement vos bras, vos jambes ; si vous le souhaitez respirez profondément ou soufflez, baillez….et lorsque vous êtes pret(e), ouvrez doucement vos yeux…

Vous gardez en vous ce sentiment de calme pour un petit moment ; et vous savez pouvoir retourner en balade dans votre imagination lorsque vous le souhaiterez….

Je vous souhaite une agréable journée.

Voilà ! Pensez à pratiquer plusieurs fois dans la semaine ces exercices; ceux qui vous plaisent….

A consommer sans modération !

Dites-moi en commentaire, ceux qui vous plaisent. Je serai ravie de vous lire .

Prenez soin de vous

Marie-Françoise Mareau